La reconnaissance… la prise de vue, voici la première lecture du lieu pour Didier Germain-photographe plasticien. Vingt ans de métier en Agence d’Architecture, son œil est aiguisé.
Que cherche-t-il dans la ville ? Ses juxtapositions… Ce sont les juxtapositions inhérentes au lieu qui auront initié puis inspiré le travail de Didier Germain.
La phase suivante, c’est ce qu’il appelle sa seconde lecture, c’est là que commence l’analyse plus fine, là que le lieu se dévoile, là que Didier identifie ce qu’il y a à transformer
Puis c’est l’intervention, l’heure de l’action, la magie qui va opérer…
Il s’explique :
« Mon travail, depuis 2003, sur des séries de paysages est à la frontière entre photographie plasticienne et peinture numérique (quasi-mécanique).
Je m’appuie sur ce qui s’apparente à de la photo documentaire mais mes interventions post-photographiques, proches d’une abstraction géométrique, servent uniquement la voie de la sensation.
Les éléments plastiques de l’image sont libérés de leur fonction représentative et figurative et semblent prendre leur propre vie au-delà de la prise de vue, ils accentuent l’idée d’un monde hybride en pleine explosion, en perpétuel mouvement; d’autre part, ils guident le regard à travers un périple labyrinthique à l’intérieur de l’image voire dans le monde.
La banalité, transfigurée, trouve un nouvel écho dans l’esprit du spectateur qui est surpris et qui découvre le monde sous un autre angle que celui du quotidien ordinaire. »
Didier GERMAIN en bref :
D’abord formé à l’intimisme de l’architecture d’intérieur, Didier ne cesse d’élargir son champ d’opération et gère aujourd’hui deux opérations complexes et de longue haleine au sein de l’agence Jard Brychcy Architecture.
Précis, fiable, méthodique et respecté dans son cadre professionnel, c’est à travers son œuvre personnelle qu’il se laisse porter à exprimer toute la richesse de sa sensibilité et de son imaginaire
La légèreté de ses paysages transfigurés, les éléments en suspension, l’éclatement des couleurs, il les révèle alors en toute abstraction…
MAIRIE DE MONTREUIL-2011 à 2013
« Un lieu en transformation, le Centre-Ville autour de la Mairie de Montreuil, mon quotidien pour rejoindre mon atelier de l’usine Paul Signac.
Moment éphémère, après la démolition, le parking en sous-sol est ouvert sur le ciel, juste avant la reconstruction.
Un ghetto quasi abandonné laisse place à un nouveau pôle culturel avec multiplexe, logements, théâtre, Centre d’Art dramatique et Centre commercial.
C’est cette transformation qui est intéressante. »
Série de 10 panneaux indépendants: petits formats 45X60env tirés 1/5 ex sur plexi
Panoramique: grand format 120X50env tiré 1/5 sur plaque alu
-MH-
Crédits photo: Didier Germain
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KUNSTHAUS ZURICH
https://www.kunsthaus.ch/fr/besuch-planen/ausstellungen/wong-van-gogh/
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